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MessageSujet: Le Storyboard.   Le Storyboard. Icon_minitimeDim 10 Fév - 20:26



CHAPITRE 0 : Comment tout a commencé

Quelque part, dans les ruines de Sidkha, à l'instant.


Une vieille dame, toute petite, toute ridée, semblant plus fragile et plus pâle que de la porcelaine, travaillait à nettoyer les ruines de son ancienne maison, toujours dans l'espoir que son fils, rentrant un jour d'Alkaërna, là où il était parti travailler, pourrait reconstruire cette vieille bicoque. Cela faisait maintenant quinze ans que sa chair était partie et elle continuait de l'attendre, certaine qu'il était mort, mais préservant sa demeure dans le cas où il lui serait rendu. Cette vieille femme, perdant son fils, avait tout perdu, et elle continuait, coûte que coûte de l'attendre. Même si c'était dur, même si elle était trop vieille pour tenir un balai, même si elle savait qu'elle perdait ses dernières forces, lors d'un longue agonie, à dépoussiérer de vieilles ruines, elle ne pouvait passer à autre chose. Et pourquoi ça ? Parce qu'elle devait s'occuper de son petit fils, toute seule, et qu'il lui rappelait sans cesse ce qu'elle avait perdu. Elle haïssait la présence de cet enfant, bien qu'elle l'aimait profondément. Ce jour-là, l'adolescent la regardait faire, sans l'aider, et elle décida de le secouer. Etait-il plus important d'aider son petit-fils ou de nettoyer la maison de son fils, sachant qu'elle sentait qu'elle ne passerait pas la nuit. Elle décida de remuer son petit-fils afin de lui faire comprendre que la vie c'est dur. Elle posa sèchement son balai et se tourna vers l'enfant.

- Tu pourrais m'aider!
- Pourquoi faire ? Elle est détruite cette baraque ! Détruite sans raison...

La vielle fit la moue. Son petit-fils était bien trop jeune pour savoir ce qu'il s'était passé exactement. Elle prit une grande inspiration, s'assit sur un morceau de mur, et lui raconta tout ce qu'elle savait :


« La légende n'est pas très claire sur le début de l'humanité. A-t-on évolué progressivement ? Sommes-nous arrivés tels que nous sommes ? Avions-nous de la technologie, initialement, ou avons-nous tout appris au fur et à mesure d'expériences ? Tout ce que nous pouvons dire, vient de l'Encyclopédie, qui est le seul livre « historique » nous permettant de retracer notre histoire. Ce livre explique que le peuple humain dépendait principalement de deux dieux, Orphan et Fenrir. Ces deux dieux étaient incarnés dans des statues et ne pouvaient en sortir, si bien qu'ils avaient besoin des humains pour exister et que les humains avaient besoin d'eux. Fenrir étaient le dieu protecteur. Son rôle étant de protéger les humains, de leur apporter paix, sérénité, chaleur et provisions. Représenté par un ours brun, dont les griffes incurvées pouvaient aussi bien servir à arracher les yeux des humains qu'à détruire les murs et les obstacles. Sous la forme d'un gros nounours, ce dieu était considéré comme potentiellement bon. Toutefois, il n'avait aucun sens de la justice et d'équilibre, si bien qu'il avait ses humeurs et que les humains le trouvaient... inconstants. Certains l'acceptèrent et considérèrent que les choses ne tombent pas forcément toutes cuites directement dans l'assiette, et les autres ne purent s'y faire et décidèrent d'aduler l'autre dieu, Orphan. Orphan, elle, car souvent visualisée comme étant une femme (mais une femme démoniaque), était la déesse du pouvoir et apparaissait sous la forme d'un loup au pelage orange, comme les flammes, aux crocs acérés comme des lames de rasoir et affublée d'inscriptions antiques inconnues. On raconte que ceux qui l'adulaient bénéficiaient d'une puissance et d'un pouvoir extraordinaires, on raconte que certains avaient des dons magiques, mais ce n'est qu'une légende. Mais voilà... Leur puissance s'exprimait au combat, mais cela ne faisait pas pousser de salades ni n'élevait de bœufs... Vous l'aurez compris, ce peuple là mourait de faim... Alors comme ils se battaient,ils décidèrent d'attaquer ceux qui avaient provisions et biens. Ceux-ci, malgré la protection de Fenrir ne purent pas résister bien longtemps. Alors, il répliquèrent, faiblement, mais assez fort pour effrayer les adorateurs d'Orphan. Orphan et Fenrir décidèrent de se joindre à leurs troupes respectives et invoquèrent des serviteurs, à leur image (quelque peu déformée). Ainsi, les ours et les loups commencèrent à se battre pendant que les humains les imitaient. Rapidement, les conflits menèrent au blasphème, que les deux dieux prirent mal, et leurs temples furent détruits, les statues renversées et les dieux abandonnés. Les ours comme les loups s'en retournèrent contre leurs anciens maîtres et les hommes durent fuir la proximité des temples, leurs anciennes maisons, pour trouver refuge ailleurs. Les invocations d'Orphan, au même titre que celle de Fenrir, ne pouvant s'éloigner trop des temples, les humains purent faire leur vie plus loin, se promettant de ne plus jamais mettre les pieds dans ces temples impies. Les anciens dieux furent décrétés païens. On aurait pu ainsi croire que l'humanité reprendrait le cours de son existence comme si ces divinités n'avaient jamais existé, mais le conflit était encore trop frais et les hommes des deux camps avaient perdu, fils, pères, femmes, enfants... Ils ne pouvaient se réconcilier. Les combats continuèrent donc, au grand dam de la population. On vit se démarquer deux camps, suivant les deux dieux de départ. Alkaërna, suivant Orphan et Anterra suivant Fenrir. »

La vielle fit une pause pour avaler sa salive. Elle avait beaucoup parlé, et elle avait encore beaucoup à dire. Et pas d'eau, l'eau étant une denrée rare à Sidkha. L'eau pure, bien sûr. Dans les égouts, là où tous les pauvres et les déshérités vivaient, ils y avait bien sûr de l'eau croupie, mais en boire revenait à se condamner à une mort lente et douloureuse. Ne pas boire étant finalement moins grave que boire de cette eau insipide. Elle se concentra et reprit son long et pénible récit :

« L'influence des dieux étant profonde, Alkaërna vécut sur une forteresse imprenable et une armée puissante. Malheureusement, ils n'avaient toujours pas de solution pour la nourriture et leur économie fut toujours faiblement développée. Ils enviaient toujours les anterrans, qui eux se défendaient moins bien mais qui avaient de quoi vivre confortablement. Pour eux, une barrière autour d'un champ valait mieux qu'une grande armée... Pauvres fous, n'est-ce pas ? Mais comme les anterrans étaient fondamentalement des gens bons, ils décidèrent de commercialiser du jambon (excusez-moi il fallait que je la sorte). Ainsi l'empire anterran commença avec un empire économique. Avec cet argent, ils solidifièrent leur cité qui devînt imprenable aussi, faisant rager les alkaërnois. Pendant ce temps, à Alkaërna, on commençait à avoir des guerriers en bonne santé et des gens prêts à vaincre la cité rivale et à récupérer ces richesses qui, selon eux, leur revenaient de droit !»

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