Encore elle ?! [Pandora Blackraven]

Inscription : 19/08/2010

Bon alors tout d'abord, pardon pour le retard (nan pas le fouet, pas le fouet !) et j'espere que ceci t'inspirera un petit peu. J'en sais trop rien, faut dire qu'avec mon mal de tronche je suis pas certaine d'arriver à quelque chose de cohérent.

Ceci datant d'un peu avant les restrictions de libertés d'entrée (et de circulation) dans Izartrust, je n'avais pas encore été engagé en tant que "nourrice" de nos chers petits cherubins dealeurs. Donc, aujourd'hui, je "zonais" pour employer leur jargon à la recherche d'informations à glâner, par-ci, par-là, je règlai mes comptes avec des gangs qui m'avaient promis qui me feraient la peau (avant que je ne me mette en colère et qu'ils ne se retrouvent à chialer dans leur froc - une contraction de chialer et chier dans leur froc - une fois mon arme logée entre leurs machoires), je zyeutai légèrement dans certaines boutiques à la recherche (?) de fringues éventuelles pour fille...

Et bien oui, à ne pas oublier que même avec une scizophrénie légère au deuxième degré (j'en avais parfaitement confiance, quoi.) je restais quand même une femme. Une femme délaissée, sans spécialement d'amis, sans spécialement de connaissances, sans spécialement de temps juste pour me faire les ongles des doigts de pied (sans parler non plus de mon exaspération quant au vide intersidéral qu'était ma vie sexuelle...)... Et que ça me manquait. Du coup, je m'achetai parfois des fringues.

Je n'avais jamais été spécialement chaussures. En fait, j'avais mis des années (vingt-deux exactement) avant de me faire aux chaussures à talons. Ca faisait mal aux pieds, ça destabilisait la démarche, et même si ça amincissait, je croisais parfois des spcimens à talons assez repoussants à regarder... Et puis un jour, je ne sais plus pourquoi, j'en ai essayé. Des talons hauts. Onze centimètres de talons aiguilles. Et ce jour-là (tadadadaaaam) j'ai découvert deux choses : premièrement : les chaussures à talons aiguilles sont incroyablement pointues (c'en est même malsain comme technique de combat) et un coup de pied avec ces petites merveilles pouvait facilement immobiliser (voire même faire perdre conscience à) un homme. Et deuxièmement : moi qui jouai parfois les espionnes, si j'arrivai à avoir une démarche correcte avec ces horribles petites choses dans la rue pavée, je serais la pro de l'infiltration.

À part ça, je n'aimais pas.

J'étais plus "carreaux" moi. Je sais pas pourquoi, je flashe toujours (ou presque, les fautes de goût ça existe partout) sur les machins à carreaux. Ca peut aller du soutien-gorge au tee-shirt, en passantt par le ciré et le parapluie. Mais je flashe toujours sur les carreaux. D'ailleurs dans cette vitrine, il y en avait un de très bien...

Petite parenthèse : je suis Zetch cette fois encore. Je ne peux donc pas me permettre de m'approcher trop des boutiques, je zyeute donc les vitrines de loin.

Et au moment où je regardai ce magnifique pull, je vis dans le reflet une forme. Maigrichonne, avec ds cheveux, beaucoup de cheveux, hésitante, se faufiler entre les psychopathes... La sale gosse qui m'était rentrée dedans quelques jours avant (une dizaine) et qui avait essayé de me violer pour me soigner...

Pitié, qu'elle ne me voie pas...